Utiliser d'anciennes pistes d'exploitation forestière pour éviter d'en créer de nouvelles

La démarche d'exploitation forestière sélective invite à optimiser l'ouverture de réseaux de pistes.

Non seulement l'utilisation d'anciennes pistes permet de minimiser l'impact de telles ouvertures sur le milieu forestier à l'occasion d'une nouvelle exploitation, mais cela permet aussi de réduire les coûts pour les exploitants forestiers. L'ouverture de pistes peut en effet représenter jusqu'à 40 % du coût global d'une opération d'exploitation forestière.

Or, une étude réalisée sur 61 concessions forestières dans le Bassin forestier du Congo révèle que seulement 29 % des pistes d'exploitation ont été réouvertes à partir d'anciennes.

C'est pourquoi les auteurs d'un article publié dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment, dont deux relèvent de l'unité Forêts et Sociétés du Cirad, reprenant les résultats de cette même étude, suggèrent, afin de favoriser une seconde séquence d'exploitation sur le même site :

- d'étendre l'éventail des espèces exploitées,

- de favoriser une sylviculture après exploitation.

 Références de l'article :

Kleinschroth, Fritz, John R. Healey, and Sylvie Gourlet‐Fleury. "Sparing forests in Central Africa: re‐use old logging roads to avoid creating new ones." Frontiers in Ecology and the Environment 14.1 (2016): 9-10.

Publiée : 24/08/2016