Master « Biodiversité Végétale Tropicale » : bilan de l’année 2013-2014

L’année universitaire 2013-2014 est maintenant terminée. Il est temps de dresser un bilan de cette promotion du master BVT (Biodiversité Végétale Tropicale). L’UR B&SEF (Charles Doumenge), l’UMR AMAP (Christine Heinz et Yves Caraglio) et l’UMR CEFE (Doyle McKey) ont été en première ligne dans l’animation du master et le suivi des étudiants.

Le master BVT – l’un des parcours du master « Ecologie-Biodiversité » de l’Université de Montpellier 2 – a pour ambition de former des scientifiques et des experts de la biodiversité végétale des régions tropicales, avec un accent particulier sur la biologie des plantes, l'écologie et l'ethnobiologie des végétaux. Il se base sur les fortes compétences scientifiques présentes à Montpellier dans ces domaines, dont certaines complètement originales à l’échelle nationale ou ayant été créées à Montpellier (architecture des plantes, ethnobotanique).

Ce master international a accueilli cette année 14 étudiants métropolitains ou en provenance des DOM/TOM et de pays du Sud. Les étudiants arrivant pour la première fois en France métropolitaine doivent s’adapter à un contexte tant social que pédagogique parfois fort éloigné de leur région d’origine. Le premier semestre est déterminant pour l’adaptation et l’acquisition de nombreuses connaissances et compétences parfois totalement nouvelles pour eux. C’est aussi le semestre le plus chargé de l’année. Malgré cela, tous sont passés brillamment en seconde année (mention AB à TB).

Pour la plupart des étudiants du M1, les trois mois de stage ont constitué une expérience importante d’apprentissage du monde de la recherche et de la démarche scientifique. Tous ont fait preuve de qualités qui augurent bien d’une seconde année qui sera certainement très féconde.

Les étudiants de M2 ont éprouvé de nombreuses difficultés pour identifier des laboratoires et décrocher des stages. Certains stages dû être raccourcis et ce d’autant plus que les soutenances devaient se dérouler avant la fermeture administrative de la Faculté des Sciences, fin juillet. Au final, 16 étudiants ont obtenu leur diplôme avec des mentions AB ou B ; deux d’entre eux ont vu leur diplôme ajourné.     

Cette année, une bonne moitié des étudiants présentait un tropisme marqué pour l’ethnobiologie. Certains auraient souhaité un renforcement dès cette année des enseignements en ethnobiologie voire en anthropologie (bien que l’anthropologie en tant que telle soit plutôt du ressort d’autres masters, en particulier au Muséum National d’Histoire Naturelle). Une grande majorité demandaient  aussi un renforcement des enseignements en biodiversité végétale, en particulier tropicale. Cette dernière option, comme le renforcement des compétences en sciences sociales autour de la biodiversité végétale, est à l’étude du projet d’habilitation des masters LMD4.  Un nouveau master (master BioGET – Biodiversité et Gestion des Ecosystèmes Tropicaux) prenant en considération ces divers aspects verra le jour à la rentrée 2015, en partenariat avec AgroParisTech.

 Site web du master : http://www.masters-biologie-ecologie.com/BVT/

Contact : charles.doumenge@cirad.fr

Publiée : 08/09/2014